Hervé Boutin Doctorat en neurosciences, maître de conférences en neuroimagerie et neurosciences

Parcours et situation actuelle

Fonction actuelle

2018 - présent :   Maître de conférences, faculté de biologie, médecine et santé, Université de Manchester, UK.

Fonctions exercées

2012-2018 :            Ingénieur de recherche – chercheur scientifique principal, Université de Manchester, UK.

2006-2012 :            Post-doctorant à la faculté des Sciences de la vie et faculté médicale et des sciences humaines, Université de Manchester, UK.

2002-2006 :            Post-doctorant à l’INSERM U803, SHFJ CEA Orsay (France) en collaboration avec le groupe Alzheimer de Sanofi-Aventis.

1999-2002 :            Post-doctorant dans le laboratoire du Professeur Nancy Rothwell, Université de Manchester, UK.

Résumé scientifique

Depuis le début de ma carrière, je me suis intéressé aux maladies du système nerveux central, à leurs mécanismes et comment utiliser ces mécanismes moléculaires pour développer de nouveaux traitements. J’ai très vite réalisé que pour pouvoir étudier les processus impliqués dans ces neuropathologies, telles que les accidents vasculaires (AVC) ou la maladie d’Alzheimer (MA), nous devions pouvoir mesurer ces processus in vivo de façon non-invasive. Cette observation est à l’origine de mon intérêt pour les techniques d’imagerie in vivo telles la tomographie par émission de positrons (TEP) ou imagerie par résonnance magnétique nucléaire (IRM). Ces pathologies sont complexes et multifactorielles, et parmi l’ensemble des mécanismes impliqués, je me suis particulièrement intéressé à l’inflammation et la neuroinflammation, induites par des infections ou autres comorbidités, car elles sont apparues au cours de 2 dernières décennies comme étant des éléments essentiels dans les dommages cérébraux et la perte neuronal.

Pour répondre aux nombreuses questions posées par de telles pathologies, j’ai acquis une expertise dans de nombreux domaines tels que la pharmacologie de divers systèmes de neurotransmission (opiodidergique, cholinergique, benzodiazepine), les neurosciences et la neuroinflammation plus particulièrement en relation avec les accidents vasculaires cérébraux et la maladie d’Alzheimer. Au cours de ma carrière, j’ai acquis une grande expertise des modèles animaux des AVC et de la MA et crucialement leurs points forts et faiblesses (ex. grande reproductibilité ne reproduisant pas nécessairement de façon réaliste les scénarios cliniques).

Dès mon doctorat, j’ai eu l’opportunité de faire de l’imagerie TEP, opportunité que j’ai saisie à nouveau pour effectuer un post-doctorat au centre PET du SHFJ CEA à Orsay, avant de revenir fort de cette expertise au Wolfson Molecular Imaging Centre de Manchester. L’imagerie TEP requiert évidemment l’expertise dans le domaine d’application, tel que les neurosciences, mais aussi dans les domaines dépendant de la neuro-anatomie, la physiologie et la pharmacologie et des connaissances de bases dans des domaines connexes tels que la radiochimie de façon à pouvoir coordonner efficacement les programmes de recherches. En imagerie, des connaissances en informatique et programmation sont indispensables pour notamment l’analyse d’images et de données ainsi que le management de ces données, exigences aisément satisfaites du fait de mon intérêt pour ces applications.

Sur l’ensemble de ma carrière, j’ai validé de nombreux traceurs TEP pour la neuroinflammation ([11C]DPA-713, [11C]CLINME, [18F]DPA-714 et [18F]GE-180) qui sont utilisés par environ 20 laboratoires dans le monde et qui ont générés 170 publications, dont 55 études cliniques. Mon expertise dans le domaine de l’imagerie est reconnue internationalement via mes publications et présentations à des conférences internationales avec plus de 50 résumés acceptés pour des posters ou présentation orales, ainsi que par ma récente élection en tant que président de l’European Society for Molecular Imaging

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