Christophe O. SOULAGE
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English versionChristophe O. SOULAGE

Dernière mise à jour 2011-11-21 20:52:22.66

Christophe O. SOULAGE PhD - Stress Oxydant, Syndrome Métabolique & Diabètes

Parcours et situation actuelle

Maître de Conférence - Physiologie & Pharmacologie

Départment BioSciences
INSA-Lyon, 20 Av. Albert Einstein,
F-69621 Villeurbanne, France

 http://biosciences.insa-lyon.fr/

Laboratoire:

Laboratoire Lyonnais de Recherche en
Car
diovasculaire, Métabolisme, diabètologie et Nutrition

CARMEN - INSERM UMR1060 - Université de Lyon
Bldg IMBL, INSA-Lyon, 20 Av. Albert Einstein,
F-69621 Villeurbanne, France

http://carmen.univ-lyon1.fr/

Equipe 1: Adaptations nutritionnelles, environnement et diabètes

Expériences professionnelles:

 

  • Sept. 2005- : Maître de Conférence, Dépt BioSciences, Institut National des Sciences Appliquées de Lyon (INSA-Lyon). Chercheur: Laboratoire Cardiovasculaire, Métabolisme, diabètologie et Nutrition
    Thèmes de Recherche: 1) Rôle du stress oxydant et des produits avancés de lipoperoxydation dans la  physiopathologie de l'insulino-résistance et du diabète de type 2. 2) Déterminants moléculaires du syndrome métabolique associé à l'insuffisance rénale chronique: étude du rôle des toxines urémiques.

 

  • 2004-2005: Attaché Temporaire d'Enseignement et de Recherche (ATER) - Physiologie & Pharmacologie, Département BioSciences, INSA-Lyon.

 

  • 2001-2004: Moniteur de l'Enseignement Supérieur, Physiologie, Université Claude Bernard Lyon I

 

Cursus Universitaire:

 

  • 2004-2005: Post-doctorat (UMR 585 INSERM/INSA, Physiopathologie des Lipides et Membranes). Etude des propriétés métaboliques du tissu adpeux blanc chez le rat Lou/C résistant à l'obésité.

  • 2001-2004: Thèse de doctorat en Physiologie Intégrée (UMR CNRS 5123, Université Lyon I).Directeur de thèse: Pr. Jean Marc Pequignot.

  • 1999-2000: DEA Physiologie (Université Lyon I)(UMR CNRS 5123, Université Lyon 1).Superviseur: Pr. Jean-Marc Pequignot.

     
  • 1999-2000: DU chronobiologie médicale  (Université Paris VI)

 

Enseignement:

  • Physiologie expérimentale
  • Pharmacologie expérimentale (pharmacodynamie, pharmacométrie, pharmacocinétique)
  • Techniques en expérimentation animale
  • Anatomie
  • Physiologie humaine et animale

Résumé scientifique

L'insulino-résistance est un facteur de risque majeur de plusieurs maladies courantes, telles le diabète, les maladies cardiovasculaires et l'hypertension artérielle. Les mécanismes moléculaires sous-tendant la résistance à l'insuline ne sont à ce jour pas totalemement élucidés. Mes travaux de recherche portent sur les mécanismes physiopathologiques qui sous-tendent le développement de l'insulino-résistance et le syndrome métabolique. Je me  suis  tout particulièrement intéressé au rôle du stress oxydant et celui des toxines urémiques dans la physiopathologie de l'insulino-résistance en utilisant des modèles animaux ou cellulaires.



1) Rôle du stress oxydant et des produits avancés de peroxydation lipidique dans la physiopathologie de l'insulinorésistance et le diabète

Je suis en particulier intéressé au rôle de aldéhydes (famille des hydroxyalkénals) issus de la peroxydation lipidique dans la pathogenèse de la résistance à l'insuline et du diabète de type 2. Les diabètes sont associés à un état de stress oxydant résultant de la production excessive d'espèces pro-oxydantes et / ou un déficit de défenses antioxydantes de l'organisme. La peroxydation des acides gras polyinsaturés, cibles privilégiées d'attaque radicalaires, conduit à la formation d'aldéhydes toxiques. La peroxydation des acides gras des séries oméga-3  et oméga-6 conduit respectivement à la formation de 4-hydroxy-2-hexenal (4-HHE) et 4-hydroxy-2-nonénal (4-HNE). Ces  produits avancés de la peroxydation lipidique peuvent transmettre les effets néfastes du stress oxydant. Nous avons démontré que 4-HHE plasmatique est augmenté chez les patients diabétiques de type 2 et dans des modèles expérimentaux de diabète chez le rongeur. Sur des lignée de cellules musculaires ou d'adipocytes en lignée, le 4-HHE et le 4-HNE sont à l'origine d'une carbonylation massive des protéines cellulaires (défini comme un état de stress carbonyl) et induisent une résistance d'insuline en perturbant le transport du glucose et les voies de signalisation de l'insuline. Nous avons démontré que ses effets nocifs peuvent être contrecarrés par une augmentation pharmacologique du pool intracellulaire de glutathion ou par une supplémentation en antioxydants. Nous avons également démontré que le 4-HHE et 4-HNE peuvent entraîner des modifications structurales et fonctionnelles de la molécule d'insuline, qui peut à son tour jouer un rôle clé dans le développement de la résistance à l'insuline du diabète.



2) Déterminants moléculaires du syndrome métabolique et l'insulinorésistance associée à l'insuffisance rénale chronique: Etude du rôle des toxines urémiques.

 

L'insuffisance rénale chronique (IRC) est caractérisée par de profondes altérations métaboliques, parmi lesquelles une insulinorésistance et des dyslipidémies. Les causes de cette insulinorésistance chez les patients IRC reste à ce jour mal comprises. Le p-crésol, produits dans l'intestin par fermentation bactérienne d'un acide aminé alimentaire, la tyrosine, a été identifié comme étant l'une des toxines urémiques majeures impliquée dans les lésions vasculaires associée à l'IRC. Il est désormais bien établi que la fraction libre de principal métabolite, le p-crésyl-sulfate est un facteur prédictif indépendant de mortalité chhez ces patients. Toutefois, aucune étude à ce jour n'a exploré le rôle des toxines urémiques et du p-crésyl-sulfate dans le développement de la résistance à l'insuline et des autres complications métaboliques associées à l'IRC. Nous avons démontré sur des cellules en culture (cellules musculaires C2C12, les adipocytes 3T3-L1) ainsi que sur des modèles  rongeurs que le p-crésol et p-crésyl-sulfate, à des concentrations similaires à celles retrouvées chez les patients IRC terminaux, peuvent induire une insulino-résistance. Nous sommes désormais à la recherche de stratégies thérapeutiques visant à prévenir l'accumulation de p-crésyl-sulfate dans les fluides corporels, parmi lesquels l'utilisation de prébiotiques, la restriction protéique et les absorbants chimiques.

Image d’exemple